La beauté est un vaste sujet qui divise. Entre les standards qui s’immiscent tacitement au quotidien et les féministes qui dénoncent l’instauration de ces « normes », se trouvent celles qui se cherchent, qui se perdent et qui culpabilisent. Et lorsque l’on voit ce que certaines femmes et certaines jeunes filles sont prêtes à endurer au nom de la beauté, la question se pose : est-ce bien nécessaire ? et surtout : n’y a-t-il aucune autre solution ?
Pourquoi souffre-t-on pour être belle ?
Aujourd’hui, la beauté a un certain visage (et un corps aussi). Il est difficile de connaître réellement de cette image. Toutefois, ce qui est sûr, c’est que certains sont plus souvent pointés du doigt que d’autres : cinéma, média, créateur et magazine de mode, etc.
Quelle qu’en soit la source, le problème se trouve dans le fait que les égéries mises en avant revoient un modèle difficilement atteignable, voire utopique. La souffrance est alors psychologique ; surtout pour celles avec des personnalités fragiles ou celles en train de se construire comme les adolescentes ou les jeunes adultes. Puis, à la vue de ces images, la comparaison est vite faite ; et, bien évidemment, la différence est, le plus souvent, flagrante. C’est donc dans cette volonté de ressembler à une telle ou une telle que certaines vont se confronter à la douleur et qu’apparaissent des addictions comme celles à la chirurgie esthétique.
Toutefois, il faut faire la part de choses. En effet, vouloir être belle n’est pas forcément un défaut. L’important c’est de se sentir bien dans sa peau. D’abord, le magazine de mode pour inspiration beauté n’est pas toujours malveillant. D’ailleurs, il existe un type de blog mode beauté qui aide réellement au bien-être.
Comment être belle au quotidien ?
Le blog bien-être est une ressource quasi inépuisable d’astuces en tout genre. Il revient donc à chacune de choisir les conseils qui lui conviennent. Dans tous les cas, pour pouvoir être bien avec soi, il faut savoir prendre soin de soi et se faire plaisir.
Vous pouvez, par exemple, effectuer un soin du corps et un soin du visage naturel de manière régulière (gommage, masque, etc.) pour ne pas en arriver à devoir utiliser des méthodes plus rudes. Sachez qu’il est également possible de trouver, en ligne, des indications sur les produits contribuant au bien-être ainsi que des renseignements sur les produits make-up et les techniques d’application.
À noter, qu’il existe des alternatives à la douleur : crème dépilatoire au lieu de la cire et de la bande, une hygiène de vie et une alimentation saine au lieu des régimes draconiens, etc. Il suffit de se renseigner sur les bonnes plateformes.
Ce qu’il faut retenir sur la beauté !
La quête de la beauté doit débuter par un changement d’état d’esprit. La recherche doit donc commencer par une volonté de définir cette beauté sur ses propres envies et d'arrêter de s’évaluer à travers les yeux d’autrui.
Il faudra ensuite accepter le fait que chacune est différente et que ressembler à une autre est impossible. Dans cette démarche, les préceptes du body positivisme sont d’une grande aide. Dans les grandes lignes, le principe est simple : il faut accepter son corps et celui des autres sans les juger. Néanmoins, il n’est pas conseiller de tomber dans les extrêmes puisqu’il est aussi dangereux de subir des opérations invasives répétées que de se forcer à bannir de force tout soin corporel. Tout est question de dosage !
Aussi, si l’on a envie d’embrasser le nomakeup, on doit s’autoriser à le faire. Et si l’on a envie de se pomponner, pourquoi ne pas se faire plaisir et s’inspirer d’un blog lifestyle ou d’un magazine beauté ? Le premier secret de beauté est de s’autoriser à être libre.
Alors oui, les gestes comme l’épilation (lorsqu’on n’aime pas les poils) ou le sport (lorsqu’on a envie de tonifier son corps), demandent une certaine détermination et une tolérance à un certain degré de douleur. Le plus important est d’être en phase avec soi et que les efforts fournis ne fassent pas souffrir plus que de raison. Au final, c’est à soi de déterminer ses limites et de se poser les bonnes questions.